Résurrection – Auferstehung (Originaltext)

Wir geben hier den Artikel Résurrection – Auferstehung aus der ersten Ausgabe des Philosophischen Wörterbuchs von 1764 in französischer Sprache wieder.


On conte que les Égyptiens n’avaient bâti leurs pyramides que pour en faire des tombeaux, et que leurs corps embaumés par dedans et par dehors attendaient que leurs âmes vinssent les ranimer au bout de mille ans. Mais si leurs corps devaient ressusciter, pourquoi la première opération des parfumeurs était-elle de leur percer le crâne avec un crochet, et d’en tirer la cervelle? L’idée de ressusciter sans cervelle fait soupçonner (Si on peut user de ce mot) que les Égyptiens n’en avaient guère de leur vivant; mais il faut considérer que la plupart des anciens croyaient que l’âme est dans la poitrine. Et pourquoi l’âme est-elle dans la poitrine plutôt qu’ailleurs? C’est qu’en effet, dans tous nos sentiments un peu violents, on éprouve vers la région du coeur une dilatation ou un resserrement, qui a fait penser que c’était là le logement de l’âme. Cette âme était quelque chose d’aérien; c’était une figure légère qui se promenait où elle pouvait, jusqu’à ce qu’elle eût retrouvé son corps.
La croyance de la résurrection est beaucoup plus ancienne que les temps historiques. Athalide, fils de Mercure, pouvait mourir et ressusciter à son gré; Esculape rendit la vie à Hippolyte; Hercule, à Alceste. Pélops, ayant été haché en morceaux par son père, fut ressuscité par les dieux. Platon raconte qu’Hérès ressuscita pour quinze jours seulement.
Les pharisiens, chez les Juifs, n’adoptèrent le dogme de la résurrection que très longtemps après Platon.
Il y a dans les Actes des apôtres un fait bien singulier, et bien digne d’attention. Saint Jacques et plusieurs de ses compagnons conseillent à saint Paul d’aller dans le temple de Jérusalem observer toutes les cérémonies de l’ancienne loi, tout chrétien qu’il était, afin que tous sachent, disent-ils, que tout ce qu’on dit de vous est faux, et que vous continuez de garder la loi de Moïse.
Saint Paul alla donc pendant sept jours dans le temple, mais le septième il fut reconnu. On l’accusa d’y être venu avec des étrangers, et de l’avoir profané. Voici comment il se tira d’affaire:
Or Paul sachant qu’une partie de ceux qui étaient là étaient saducéens, et l’autre pharisiens, il s’écria dans l’assemblée: Mes frères, je suis pharisien et fils de pharisien; c’est à cause de l’espérance d’une autre vie et de la résurrection des morts que l’on veut me condamner*. Il n’avait point du tout été question de la résurrection des morts dans toute cette affaire; Paul ne le disait que pour animer les pharisiens et les saducéens les uns contre les autres.
V. 7. Paul ayant parlé de la sorte, il s’émut une dissension entre les pharisiens et les saducéens; et l’assemblée fut divisée.
V. 8. Car les saducéens disent qu’il n’y a ni résurrection, ni ange, ni esprit, au lieu que les pharisiens reconnaissent et l’un et l’autre, etc.
On a prétendu que Job, qui est très ancien, connaissait le dogme de la résurrection. On cite ces paroles: Je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’un jour sa rédemption s’élèvera sur moi, ou que je me relèverai de la poussière, que ma peau reviendra, et que je verrai encore Dieu dans ma chair.
Mais plusieurs commentateurs entendent par ces paroles, que Job espère qu’il relèvera bientôt de maladie, et qu’il ne demeurera pas toujours couché sur la terre comme il l’était. La suite prouve assez que cette explication est la véritable; car il s’écrie le moment d’après à ses faux et durs amis: Pourquoi donc dites-vous: Persécutons-le, ou bien, parce que vous direz, parce que nous l’avons persécuté. Cela ne veut-il pas dire: Vous vous repentirez de m’avoir offensé, quand vous me reverrez dans mon premier état de santé et d’opulence? Un malade qui dit, Je me lèverai, ne dit pas, Je ressusciterai. Donner des sens forcés à des passages clairs, c’est le sûr moyen de ne jamais entendre.
Saint Jérôme ne place la naissance de la secte des pharisiens que très peu de temps avant Jésus-Christ. Le rabbin Hillel passe pour le fondateur de la secte pharisienne; et cet Hillel était contemporain de Gamaliel, le maître de saint Paul.
Plusieurs de ces pharisiens croyaient que les Juifs seuls ressusciteraient, et que le reste des hommes n’en valait pas la peine. D’autres ont soutenu qu’on ne ressusciterait que dans la Palestine, et que les corps de ceux qui auront été enterrés ailleurs seront secrètement transportés auprès de Jérusalem pour s’y rejoindre à leur âme. Mais saint Paul, écrivant aux habitants de Thessalonique, leur a dit que le second avènement de Jésus-Christ est pour eux et pour lui, qu’ils en seront témoins.
V. 16. Car aussitôt que le signal aura été donné par l’archange et par le son de la trompette de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui seront morts en Jésus-Christ ressusciteront les premiers.
V. 17. Puis nous autres qui sommes vivants, et qui serons demeurés jusqu’alors, nous serons emportés avec eux dans les nuées, pour aller au-devant du Seigneur au milieu de l’air, et ainsi nous vivrons pour jamais avec le Seigneur.**
Ce passage important ne prouve-t-il pas évidemment que les premiers chrétiens comptaient voir la fin du monde, comme en effet elle est prédite dans saint Luc, pour le temps même que saint Luc vivait?
Saint Augustin croit que les enfants, et même les enfants mort-nés, ressusciteront dans l’âge de la maturité. Les Origène, les Jérôme, les Athanase, les Basile, n’ont pas cru que les femmes dussent ressusciter avec leur sexe.
Enfin, on a toujours disputé sur ce que nous avons été, sur ce que nous sommes, et sur ce que nous serons

*Acte des apôtres, chap. xxiii, v. 6.
**I. Épître aux Thess., chap. 4.

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Pierre – Petrus (Inhaltsangabe)

 




Wie kam es, dass Petrus‘ Nachfolger im Abendland viel mächtiger sind als im Morgenland? Den Bischöfen gelang es hier, sich sehr schnell weltliche Reichtümer anzueignen, Fürsten gleich. Und wie schaffte es die Kirche in der Nachfolge Petrus‘, weltweit so bedeutend und einflussreich zu werden? Indem sie Verbrechen an Verbrechen reihte. „Es ist, so sagt man, ein Beweis ihrer Göttlichkeit, dass sie trotz so vieler Verbrechen fortbestanden habe“.

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Patrie – Vaterland (Inhaltsangabe)

 




Je kleiner sein Vaterland ist, um so mehr liebt man es. Manche Würdenträger in größeren Ländern verstecken hinter ihrer Vaterlandsliebe nur ihren Ehrgeiz. Aus den anfänglich einfach zusammenlebenden Gemeinschaften haben sich staatlich organisierte Gebilde entwickelt, Staaten, Republiken und Königreiche. Seit viertausend Jahren überlegt man, welche Staatsform besser ist. „Fragt die Reichen, sie haben die Aristokratie lieber, befragt das Volk, es will die Demokratie – nur die Könige ziehen die Monarchie vor“.

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Moïse – Mose (Inhaltsangabe)

 




In den ersten beiden Abschnitten zeigt Voltaire, dass, anders als jüdische und christliche Theologen behaupten – Moses nicht der Autor der Bücher Moses gewesen sein kann, eine Erkenntnis, die aber schweigen müsse, wenn die Kirche, Nachfolgerin der Synagoge, spricht. Dann wendet er sich der Frage nach der Herkunft des Volkes Israel zu und aus der Textanalyse mit „wissenschaftlichen Methoden der Kritik“, kommt Voltaire zu dem Schluss, dass es sich um eine ägyptische Gruppierung handeln muss, die aus ihrem Heimatland verjagt wurde und nach Palästina fliehen musste (niemand geht freiwillig in eine Steinwüste und nennt es dann das gelobte Land).

Moïse – Mose (Originaltext)

Wir geben hier den Artikel Moïse – Mose aus der ersten Ausgabe des Philosophischen Wörterbuchs von 1764 in französischer Sprache wieder.


Plusieurs savants ont cru que le Pentateuque ne peut avoir été écrit par Moïse. Ils disent que par l’Écriture même il est avéré que le premier exemplaire connu fut trouvé du temps du roi Josias, et que cet unique exemplaire fut apporté au roi par le secrétaire Saphan. Or, entre Moïse et cette aventure du secrétaire Saphan, il y a 867 années par le comput hébraïque. Car Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent l’an du monde 2213 et le secrétaire Saphan publia le livre de la loi l’an du monde 3380. Ce livre trouvé sous Josias fut inconnu jusqu’au retour de la captivité de Babylone; et il est dit que ce fut Esdras, inspiré de Dieu, qui mit en lumière toutes les saintes Écritures.
Or que ce soit Esdras ou un autre qui ait rédigé ce livre, cela est absolument indifférent dès que le livre est inspiré. Il n’est point dit dans le Pentateuque que Moïse en soit l’auteur: il est donc permis de l’attribuer à un autre homme à qui l’Esprit divin l’aura dicté.
Quelques contradicteurs ajoutent qu’aucun prophète n’a cité les livres du Pentateuque, qu’il n’en est question ni dans les Psaumes, ni dans les livres attribués à Salomon, ni dans Jérémie, ni dans Isaïe, ni enfin dans aucun livre canonique. Les mots qui répondent à ceux de Genèse, Exode, Nombres, Lévitique, Deutéronome, ne se trouvent dans aucun autre écrit, ni de l’ancien ni du nouveau testament.
D’autres, plus hardis, ont fait les questions suivantes.
1°. En quelle langue Moïse aurait-il écrit dans un désert sauvage? Ce ne pouvait être qu’en égyptien; car par ce livre même on voit que Moïse et tout son peuple étaient nés en Égypte. Il est probable qu’ils ne parlaient pas d’autre langue. Les Égyptiens ne se servaient pas encore du papyros; on gravait des hiéroglyphes sur le marbre ou sur le bois. Il est même dit que les tables des commandements furent gravées sur des pierres polies, ce qui demandait des efforts et un temps prodigieux.
2°. Est-il vraisemblable que, dans un désert où le peuple juif n’avait ni cordonnier ni tailleur, et où le Dieu de l’univers était obligé de faire un miracle continuel pour conserver les vieux habits et les vieux souliers des Juifs, il se soit trouvé des hommes assez habiles pour graver les cinq livres du Pentateuque sur le marbre ou sur le bois? On dira qu’on trouva bien des ouvriers qui firent un veau d’or en une nuit, et qui réduisirent ensuite l’or en poudre, qui construisirent le tabernacle, qui l’ornèrent de trente-quatre colonnes d’airain avec des chapiteaux d’argent; qui ourdirent et qui brodèrent des voiles de lin, d’hyacinthe, de pourpre et d’écarlate; mais cela même fortifie l’opinion des contradicteurs. Ils répondent qu’il n’est pas possible que dans un désert où l’on manquait de tout, on ait fait des ouvrages si recherchés; qu’il aurait fallu commencer par faire des souliers et des tuniques; que ceux qui manquent du nécessaire ne donnent point dans le luxe; et que c’est une contradiction évidente de dire qu’il y ait en des fondeurs, des graveurs, des sculpteurs, des teinturiers, des brodeurs, quand on n’avait ni habits, ni sandales, ni pain.
3°. Si Moise avait écrit le premier chapitre de la Genèse, aurait-il été défendu à tous les jeunes gens de lire ce premier chapitre? aurait-on porté si peu de respect au législateur? Si c’était Moïse qui eût dit que Dieu punit l’iniquité des pères jusqu’à la quatrième génération, Ézéchiel aurait-il osé dire le contraire?
4°. Si Moïse avait écrit le Lévitique, aurait-il pu se contredire dans le Deutéronome? Le Lévitique défend d’épouser la femme de son frère, le Deutéronome l’ordonne.
5°. Moïse aurait-il parlé dans son livre de villes qui n’existaient pas de son temps? Aurait-il dit que des villes qui étaient pour lui à l’orient du Jourdain, étaient à l’occident?
6°. Aurait-il assigné quarante-huit villes aux lévites dans un pays où il n’y a jamais eu dix villes, et dans un désert où il a toujours erré sans avoir une maison?
7°. Aurait-il prescrit des règles pour les rois juifs, tandis que non seulement il n’y avait point de rois chez ce peuple, mais qu’ils étaient en horreur, et qu’il n’était pas probable qu’il y en eût jamais? Quoi! Moïse aurait donné des préceptes pour la conduite des rois qui ne vinrent qu’environ huit cents années après lui, et il n’aurait rien dit pour les juges et les pontifes qui lui succédèrent? Cette réflexion ne conduit-elle pas à croire que le Pentateuque a été composé du temps des rois, et que les cérémonies instituées par Moïse n’avaient été qu’une tradition?
8°. Se pourrait-il faire qu’il eût dit aux Juifs, Je vous ai fait sortir au nombre de six cent mille combattants de la terre d’Égypte, sous la protection de votre Dieu? » Les Juifs ne lui auraient-ils pas répondu: « Il faut que vous ayez été bien timide pour ne nous pas mener contre le Pharaon d’Égypte; il ne pouvait pas nous opposer une armée de deux cent mille hommes. Jamais l’Égypte n’a eu tant de soldats sur pied; nous l’aurions vaincu sans peine, nous serions les maîtres de son pays? Quoi! le dieu qui vous parle a égorgé, pour nous faire plaisir, tous les premiers-nés d’Égypte, et s’il y a dans ce pays-là trois cent mille familles, cela fait trois cent mille hommes morts en une nuit pour nous venger; et vous n’avez pas secondé votre dieu! et vous ne nous avez pas donné ce pays fertile que rien ne pouvait défendre! vous nous avez fait sortir de l’Égypte en larrons et en lâches, pour nous faire périr dans les déserts, entre les précipices et les montagnes! Vous pouviez nous conduire au moins par le droit chemin dans cette terre de Canaan sur laquelle nous n’avons nul droit, que vous nous avez promise, et dans laquelle nous n’avons pu encore entrer.
Il était naturel que de la terre de Gessen nous marchassions vers Tyr et Sidon le long de la Méditerranée; mais vous nous faites passer l’isthme de Suez presque tout entier; vous nous faites rentrer en Égypte, remonter jusque par delà Memphis, et nous nous trouvons a Béel-Sephon, au bord de la mer Rouge, tournant le dos à la terre de Canaan, ayant marché quatre-vingts lieues dans cette Égypte que nous voulions éviter, et enfin près de périr entre la mer et l’armée du Pharaon!
Si vous aviez voulu nous livrer à nos ennemis, auriez-vous pris une autre route et d’autres mesures? Dieu nous a sauvés par un miracle, dites-vous; la mer s’est ouverte pour nous laisser passer; mais après une telle faveur fallait-il nous faire mourir de faim et de fatigue dans les déserts horribles d’Étham, de Cadès-Barné, de Mara, d’Élim, d’Horeb, et de Sinaï? Tous nos pères ont péri dans ces solitudes affreuses, et vous venez dire au bout de quarante ans que Dieu a eu soin particulier de nos pères! »
Voilà ce que ces Juifs murmurateurs, ces enfants injustes de Juifs vagabonds, morts dans les déserts, auraient pu dire à Moïse, s’il leur avait lu l’Exode et la Genèse. Et que n’auraient-ils pas dû dire et faire à l’article du veau d’or? Quoi! vous osez nous conter que votre frère fit un veau d’or pour nos pères, quand vous étiez avec Dieu sur la montagne, vous qui tantôt nous dites que vous avez parlé avec Dieu face à face, et tantôt que vous n’avez pu le voir que par derrière! Mais enfin vous étiez avec ce Dieu, et votre frère jette en fonte un veau d’or en un seul jour, et nous le donne pour l’adorer; et, au lieu de punir votre indigne frère, vous le faites notre pontife, et vous ordonnez à vos lévites d’égorger vingt-trois mille hommes de votre peuple! Nos pères l’auraient-ils souffert? se seraient-ils laissé assommer comme des victimes par des prêtres sanguinaires? Vous nous dites que, non content de cette boucherie incroyable, vous avez fait encore massacrer vingt-quatre mille de vos pauvres suivants, parce que l’un d’eux avait couché avec une Madianite, tandis que vous-même avez épousé une Madianite; et vous ajoutez que vous êtes le plus doux de tous les hommes! Encore quelques actions de cette douceur, et il ne serait plus resté personne.
Non, si vous aviez été capable d’une telle cruauté, si vous aviez pu l’exercer, vous seriez le plus barbare de tous les hommes, et tous les supplices ne suffiraient pas pour expier un si étrange crime. »
Ce sont là, à peu près, les objections que font les savants à ceux qui pensent que Moïse est l’auteur du Pentateuque. Mais on leur répond que les voies de Dieu ne sont pas celles des hommes; que Dieu a éprouvé, conduit et abandonné son peuple par une sagesse qui nous est inconnue; que les Juifs eux-mêmes depuis plus de deux mille ans ont cru que Moïse est l’auteur de ces livres; que l’Église, qui a succédé à la synagogue, et qui est infaillible comme elle, a décidé ce point de controverse, et que les savants doivent se taire quand l’Église parle.

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Métamorphose, Métempsychose – Verwandlung, Seelenwanderung (Inhaltsangabe)

 




In der Natur gibt es viele Beispiele der Verwandlung, aus einem Wurm wird z.B. ein Schmetterling. So könnte es doch auch eine Seelenwanderung geben, Wasser könnte in Wein verwandelt werden, oder in Öl, der Stab des Aron wurde eine Schlange – und die Götter verwandelten sich in Menschen…

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Messie – Messias (Inhaltsangabe)

 




Dieser Artikel ist vielleicht der humorvollste des ganzen Werkes. Zunächst wird die Herkunft des Begriffs und was überall und in der Bibel über den Messias gesagt wurde, behandelt. Die Juden hofften auf einen Erlöser, den sie aber in Christus nicht erkannt haben…., mehr noch, es gibt Schriften wie den Sefer Toledot Jesu, die abscheuliche Geschichten über das Leben des Heilands erzählen.
Voltaire erzählt, welche das waren und geht dann zu den Geschichten derer über, die sich bisher als Messias (‚Gesalbter des Herrn‘) ausgegeben haben und teilweise viele Anhänger hinter sich sammelten, etwa Bar Kochba, Julian, Serenus, Ziegler, Sabbata Zewi, der ‚den Beruf des falschen Messias derart in Verruf brachte“, dass er der letzte gewesen ist, der auftrat.

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Méchant – Böse (Inhaltsangabe)

 




Der Mensch soll, behaupten ‚Einige‘, von Natur aus böse sein und kann nur durch die Taufe ‚gereinigt‘ werden. Demnach ist der Rest der ungetauften Menschheit ‚eine Ansammlung von Ungeheuern‘. Das Gegenteil ist der Fall, man wird böse, so wie man krank wird. Im Übrigen ist die Mehrheit der Menschen viel zu beschäftigt, um böse zu sein. Voltaire: „Es bleiben folglich als wirkliche Bösewichter nur einige Politiker übrig, …die immerzu versuchen, die Welt in Unruhe zu versetzen.“

Philosophisches Taschenwörterbuch:
Lois civiles et ecclésiastiques – Staatliche und kirchliche Gesetze (Inhaltsangabe)

 




Dass sich die Kirche in die bürgerliche Gesetzgebung nicht einzumischen hat, geht aus 10 der 16 Maximen dieses Artikels zur Gesetzgebung klar hervor. In 6 von ihnen formuliert Voltaire allgemeine Grundsätze des Rechts, etwa diese bis heute gültige Forderung:
„Jedes Gesetz sollte klar sein, für alle gleich und exakt. Es auszulegen bedeutet fast immer, es zu verbiegen“.